Théâtre Alsacien Strasbourg
 

«D'Millionepartie»
Comédie de Gustave Stoskopf
Mise en scène : Pierre Spegt

En ouverture de sa 125e saison, le Théâtre Alsacien Strasbourg rend hommage à Gustave Stoskopf, un des membres fondateurs de la troupe en 1898 et l'un de ses premiers présidents. Après le grand succès de son chef-d'oeuvre « De Herr Maire », Gustave Stoskopf a écrit une autre comédie tout aussi truculente créée par le TAS en 1901, « D'Millionepartie ». Il y décrit avec verve et humour les mœurs de la bourgeoisie alsacienne du début du XXe siècle avec un langage imagé et coloré qui illustre parfaitement les usages et les coutumes de son époque.

En villégiature à Niederbronn, les Bummer et les Moppel cherchent un prétendant pour leur fille. Comme chacune a déjà trouvé son amoureux, pour l'une un médecin et pour l'autre un pharmacien, tout semble s'arranger pour le mieux. Mais cette belle harmonie est chamboulée par l'arrivée de Schakob Lutz, un jeune villageois un peu bourru mais qui vient d'hériter de cinq millions !
Évidemment les parents n'ont plus que cet héritage en tête et essaient d'attirer à tout prix l'attention de Schakob. A leurs yeux c'est un très bon parti. Mais ses manières rustres ne plaisent ni aux filles ni à l'oncle Ferdinand, marchand de vin parisien de son état, qui désespère de faire l'éducation de son jeune neveu. Schakob ne comprend pas grand-chose aux bonnes manières en usage dans le Montmartre qui inspire son oncle. Il fait des efforts  mais n'a qu'une expression à la bouche : « C'est mirabellant » ! Pendant que les parents et l'oncle Ferdinand se disputent Schakob, les filles restent sous le charme de leurs prétendants. Le suspense est à son comble : qui épousera qui ?

Pierre Spegt met en scène ce grand classique du théâtre alsacien, qui reflète parfaitement ce que nos prédécesseurs ont toujours voulu défendre : un dialecte soigné qui offre à nos spectateurs un divertissement de qualité. Pour cela, une douzaine de comédiens interprètent avec entrain des personnages hauts en couleur dans leurs costumes d'époque 1900. Et les bonnes répliques, devenues cultes, fusent pour le plus grand plaisir de tous !

 
 
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