Pour clore sa saison, le Théâtre Alsacien Strasbourg innove avec la création d'un « Singspiel », genre traditionnellement joué sur les scènes dialectales et remis au goût du jour. La pièce « Im Kines », texte et paroles de Philippe Ritter, fait la part belle à la musique, au chant et à la danse. Tous les participants joueront la comédie mais seront également invités à chanter sur la scène de l'Opéra sur des compositions originales des musiciens Thibaud Lecluse et Arnaud Mehn. Plusieurs couples de danseurs du groupe folklorique « D’Kochloeffel » de Souffelweyersheim seront également de la fête. Et le tout, mis en scène par Bernard Kolb. Les comédiens du TAS auront à cœur de jouer et de chanter, avec la participation d’un trio de musiciens et des solistes Magali et Christophe Welly. Le sujet du « Singspiel » étant la naissance du cinéma en Alsace au début du XXe siècle, l’histoire sera ponctuée par de petits films tournés par Bernard Kolb, mais aussi par quelques films d’époque qui étonneront par leur authenticité. Comme toujours, le TAS souhaite vous faire plaisir et vous surprendre !
Comme toutes les semaines, les villageois assistent à la projection des films muets présentés par Jules, le projectionniste qui vient installer son attirail dans l’arrière-salle du bistro. Ils sont ravis de ce nouvel art qui leur offre un divertissement si original en ce début de XXe siècle. Mais un des films de ce soir leur réserve une grande surprise : le premier rôle est interprété par la « Grande Jeanne », une jeune fille du village. La « Jeannele » de leur enfance est au début d’une grande carrière, une vedette en devenir !
Quand le projectionniste leur annonce que la « Grande Jeanne » va venir dans leur village pour tourner un film, c’est l’effervescence ! On se précipite pour préparer une belle réception en son honneur. Tous sont ravis d’approcher de près un personnage qui tutoie les grandes gloires parisiennes !
Mais comment est-elle ? Comment pourront-ils l’aborder, eux qui n’ont jamais quitté leur village ? L’excitation est à son comble. Seul Marcel, le propriétaire du bistro, garde son calme, même si son cœur bat très fort à l’idée de revoir la petite « Jeannele », qu’ils ont tous si bien connue.
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