Théâtre Alsacien Strasbourg
 
 
La newsletter du TAS, n°26
 
Le mois de février est chargé pour les spectateurs et les membres de la troupe du TAS ! Après « D'Ruckkehr vum Boomerang », une farce un brin déjantée donnée du 11 au 23 février - la première mise en scène de José Montanari sur les planches de Strasbourg ! - on découvrira dans la foulée, « Mordshunger », du 27 février au 1er mars, une comédie à l'humour noir traduite par Julien Riehl. Pas de temps morts dans les coulisses, puisque depuis le 19 janvier, les acteurs ont commencé à travailler sur « Im Kines », de Philippe Ritter, la comédie musicale événement du mois de mai :les répétitions se succèdent à un rythme effréné dans le but de vous offrir un spectacle unique, mêlant comédie, chants et danse. Un rendez-vous à ne pas manquer ! Au milieu de tant d'effervescence, la comédienne Agnès Delfosse, qui incarne l'un des rôles principaux de « D'Ruckkehr vum Boomerang », a accepté d'évoquer ses souvenirs et sa vision du théâtre.
 
«D'Ruckkehr vum Boomerang»
Comédie en 2 actes de Franck Didier
Adaptation et mise en scène : José Montanari
 
 

Le Théâtre Alsacien Strasbourg poursuit sa saison théâtrale avec la création de la comédie «D'Ruckkehr vum Boomerang», adaptée en alsacien par José MONTANARI d'après « Le Retour du Boomerang », de Franck DIDIER. Tout au long de sa 122e saison théâtrale, le Théâtre Alsacien Strasbourg va présenter à son public toute une palette de comédies. Après le succès de « Roméo un Julio », la nouvelle pièce met en scène avec finesse une histoire étonnante. Le spectateur va de surprise en surprise et, à aucun moment, il ne pourra deviner la fin de l'intrigue. Du suspense pur, qui tiendra la salle en haleine !

Dans son intérieur bourgeois, Charlotte, avocate réputée, a invité sa famille et ses meilleurs amis pour leur annoncer une grande nouvelle. Tous sont réunis autour d'elle... sauf son mari Louis. Ce qui est un peu normal puisqu'elle annonce à l'assemblée son départ pour le Mexique... avec son amant ! Elle n'a pas voulu mettre son mari au courant car, dans sa grande bonté, elle veut l'épargner. Tous sont évidemment surpris, ils ne se doutaient de rien. Mais, ce qui devait être une soirée tranquille pour Charlotte, va se transformer en un véritable parcours du combattant ! Tout le monde s'oppose à son départ et une succession d'événements imprévus va l'obliger à modifier radicalement ses plans.
Avec « D'Ruckkehr vum Boomerang », José Montanari signe sa première mise en scène au TAS. Il s'est entouré de comédiens chevronnés avec, dans le rôle principal, Andrée Blum en avocate amoureuse. Son mari, Christian Laffert, sa maman, Danielle Knab, mais également Nicole Burckel, Agnès Delfosse, Sophie Rinckel-Pauli, Elisabeth Ritter et Alain Leseux complètent la distribution.

Les représentations sont données sur la scène de l'Opéra, place Broglie à Strasbourg. Le spectacle joué en alsacien est entièrement surtitré en français.
Représentations :
en soirée, les 11, 12 et 22 février 2020 à 20 h
en matinée, le dimanche 23 février à 14 h et à 17 h 30


Renseignement et réservation téléphonique au 06 33 260 300
Achat en ligne sur le site du TAS, webtas.fr

Les billets sont en vente à la caisse de l'Opéra National du Rhin,
place Broglie, de 12h30 à 18h30
et à la Boutique Culture, au 5e Lieu, place du Château,
du mardi au samedi de 11h à 19h et le dimanche de 11h à 17h.
 
 

Distribution :

Charlotte Angiersky ----------------------------------Andrée Blum
Eve -------------------------------------------------------Agnès Delfosse
Jean-Daniel Declairieux ----------------------------Alain Leseux
Anne-Sophie Declairieux-------------------------- Nicole Burckel
Mathilde Beauval ------------------------------------Elisabeth Ritter
Suzanne Declairieux --------------------------------Danielle Knab
Sylvie Bourguignon ---------------------------------Sophie Rinckel-Pauli
Louis Angiersky --------------------------------------Christian Laffert
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
De nejgierig Storich mecht wisse
 
Enthousiaste et chaleureuse, Agnès Delfosse est l'une des grandes figures du TAS, qui a brûlé les planches dans les années 80 et 90 avant de se faire plus discrète. Ces dernières années, on se souvient spécialement d'elle dans « Louise », une pièce écrite par Huguette Dreikaus en 2008. Avec la générosité et la gaieté qui la caractérisent, elle a répondu à nos questions avant une répétition, dans un café branché de la place d'Austerlitz.
 

Avec « D'Ruckkehr vum Boomerang », on te retrouve dans un grand rôle, peux-tu nous en parler ?
Je trouve que « D' Ruckkehr vum Boomerang » est une pièce pleine d'humour et de sens. C'est la première pièce mise en scène par José Montanari et je lui suis très reconnaissante d'avoir pensé à moi pour le rôle d'Eve. Je me retrouve assez bien dans la personnalité de cette femme au caractère bien trempé, dans son franc-parler... et dans son goût pour l'ivresse ! C'est la cinquième fois que je dois jouer un personnage ivre sur scène. Je suis habituée maintenant !
 
 
Quelle est l'ambiance pendant les répétitions ?
Pour moi, c'est l'occasion de retrouver des amies et des compagnons de très longue date. Notre entente est un vrai plaisir. Il y a beaucoup de générosité entre nous et il n'est pas rare que les fous rires interrompent notre travail ! Je pense que cette complicité va se sentir sur scène et qu'elle est un vrai atout pour cette pièce. Par ailleurs, je trouve que pour sa première expérience de metteur en scène, José se débrouille très bien. Il explique bien son point de vue, il nous dirige, mais il nous laisse aussi assez d'espace pour nous exprimer et pour travailler.
 
Ça fait des années que tu fais partie de la troupe : comment as-tu débuté ?
Pour moi le théâtre alsacien est vraiment une histoire de famille. Enfant, j'allais au TAS voir jouer dans toutes ses pièces le frère de ma mère, Charles Appiani, pour lequel j'avais beaucoup d'admiration. Mon frère Christophe Rieffel, connu sous le nom de scène de Christian Royer, qui a sept ans de plus que moi, a débuté en tant qu'acteur au TAS en 1965, après une jolie carrière de chanteur d'opérette. J'ai pour ma part rejoint la troupe en 1975. Mon frère et mon oncle, qui est devenu président de la troupe en 1974, m'ont encouragée à participer. A vrai dire, ça faisait déjà plusieurs années que j'y pensais, mais j'ai hésité, parce que j'avais deux enfants. 
 
C'est mon mari Lucien qui a fini par me persuader. Il faut dire que j'ai toujours adoré le théâtre. Pour voir des pièces, je suis même allée exprès à Paris ! Je regrette d'ailleurs beaucoup l'époque des Galas Karsenty. Ce qui me remplit, c'est le souvenir des rencontres mémorables avec de vrais pros : Félice Haeuser, Charlotte Marchal, Jean-Paul Frindel, ou encore Bernard Kolb... et bien sûr Marcel Spegt, qui nous a quittés le 31 décembre dernier. On a d'abord joué ensemble sur scène avant que je ne joue sous sa direction quand il est devenu metteur en scène. Puis il est devenu mon président en 1982, quand mon oncle Charles a passé la main. Pour moi, Marcel a été un grand professeur... et il lui en a fallu de la patience et de la pédagogie ! Il aimait raconter à qui voulait l'entendre qu'il m'avait langée quand j'étais bébé : il habitait en effet alors à deux pas de chez nous.
 
Quel est ton souvenir le plus mémorable sur scène ?
Mon souvenir le plus mémorable, c'est le premier rôle dans la pièce « Louise », d'Huguette Dreikaus, mise en scène par Pierre Spegt en 2008. Pierre a suivi le même parcours que son père en devenant comédien, metteur en scène, puis président. Je suis d'ailleurs devenue sociétaire la même année que lui, en 1980. « Louise » était un rôle vraiment important et j'en suis très fière. Mais heureusement que mon mari Lucien m'a aidée à le répéter à la maison en me donnant la réplique ! Sinon, j'ai toujours spécialement aimé jouer avec mon frère Christophe ou dans les pièces qu'il a écrites pour le TAS. J'en garde un très beau souvenir.
 
Pour finir, quel est ton lieu préféré à Strasbourg ?
A vrai dire, je ne viens en ville que pour le théâtre. J'aime le grand air. J'ai fait beaucoup d'équitation. Mon lieu préféré est la forêt de Pourtalès. Je m'y promène tous les jours deux heures avec mon chien. Parfois même deux heures et demie en été. En saison, je viens y cueillir du muguet. Avant sa disparition, j'y allais beaucoup avec mon cher Lucien. Il m'a laissé le souvenir de ses meilleurs coins à morilles !

Propos recueillis par S. Schaetzlé
 
Hommage à Marcel Spegt
Marcel Spegt, comédien du TAS depuis 1947 et président de la troupe de 1982 à 1998, figure majeure de la vie culturelle alsacienne, nous a quittés le 31 décembre 2019. Retrouvez dans notre programme en vente lors des représentations de « D'Ruckkehr vum Boomerang » une sélection d'articles et d'hommages retraçant les grandes étapes de son parcours.
 

Et pendant ce temps, « Im Kines »...
Attention, événement ! Du 17 au 20 mai 2020, le TAS proposera « Im Kines », une comédie musicale écrite par Philippe Ritter et mise en scène par Bernard Kolb, sur des musiques de Michel Wackenheim et avec des chorégraphies de Richard Caquelin, avec la collaboration de la chorale Les Colibris. Dans l'espoir d'offrir un spectacle à la hauteur de nos ambitions, les comédiens, chanteurs et danseurs sont déjà à pied d'oeuvre !
 
 
 
 
 
 
 

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